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> " Est-ce que je te demande si ta grand-mère fait du vélo ? " ✎ Jean-Paul Gazeau

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« Est-ce que je te demande si ta grand-mère fait du vélo ? ».  Cette expression est tombée en désuétude et vu le nombre de mamies qui pédalent aujourd’hui, elle a même perdu un peu de son sens. C’est dommage, parce que figurez-vous qu’elle a pu être conçue à Royan. 

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> Covid An 2 : Et Dieu dans tout ça ?... Saison 2 ✎ Jacques Eskénazi

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Rappel de la saison 1, où il a été question de rechercher à la fois le rôle qu'Il joue, ou a pu jouer, au cours de la pandémie actuelle de COVID, et l'identité exacte de Celui qui, sous le nom de Dieu a néanmoins emprunté des noms et des identités différentes au cours de l'histoire …. Identifié au tout début de cette narration sous de multiples pseudos (...Zeus, Jupiter, Poséidon, Yahvé, voire Vishnou ou Allah ...) Il a mobilisé l'énergie de la plupart des grands intellectuels acharnés à son identification, Spinoza allant même jusqu'à l'assimiler à peu prêt à tout : « Par Dieu j'entends un être absolument infini, c'est à dire une substance consistant en une infinité d'attributs dont chacun exprime une essence éternelle et infinie » - ( l'Ethique ).

            Bon... Nous en étions à peu près là lorsque Nietzsche nous a déclaré tout de go : « Dieu est mort »....

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> Covid An 2 : Et Dieu dans tout ça ?... Saison 1 ✎ Jacques Eskénazi

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Peut-être la simple résultante d'une banale évolution chronologique ?... Alors voilà : tout a commencé avec les grecs anciens. Matérialistes en diable (...si j'ose dire...) ils ont simplement imaginé qu'à chaque composante naturelle correspondait une divinité, un Dieu ou une déesse «ad hoc» : Poséidon s'occupait des océans, Déméter des moissons, Dionysos des vendanges, Aphrodite de l'amour, etc.... C'était pratique !

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> L’utérus est-il iconoclaste ou iconophile ? ✎ Allain Glykos

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          Voilà une question bien étrange. On dira aisément que l’utérus a été notre premier lieu de confinement, jusqu’à ce que notre mère n’en pouvant plus, nous mette à la porte de chez elle. L’image est un peu facile et ne mérite pas grand développement.
( crédit aux artistes )

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Oscar Wilde et Marcel Proust : les correspondances manquées ✎ Danielle Guérin

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          En 1891, dans les salons parisiens, Oscar Wilde et Marcel Proust se sont croisés, aperçus, et irrémédiablement manqués. Ils avaient pourtant esquissé un bref mouvement de danse – deux pas en avant et trois pas en arrière – avant de se séparer sur un simple salut sec et froid. L’éléphantesque Oscar avait écrasé les pieds délicats du petit Marcel en invectivant les malheureux parents Proust coincés au fond de leur salon du boulevard Malesherbes auxquels il lança cette apostrophe incongrue « Comme c’est laid chez vous !» avant de s’enfuir comme un voleur sans honorer le déjeuner auquel Marcel l’avait convié. Proust, vexé, reprendra d’ailleurs cette remarque cavalière dans La Prisonnière en la plaçant dans la bouche du baron de Charlus.

          Wilde n’avait rien pressenti de l’exceptionnel génie du futur auteur de la Recherche, qui devait le propulser aux sommets littéraires du XXe siècle. Il ne voyait sans doute en lui qu’un petit jeune homme intéressant et cultivé, doté de beaux yeux levantins, susceptible de grossir agréablement les rangs de ses disciples français. Quant à  l’admiration de Proust pour Wilde, elle était très limitée, pour ne pas dire inexistante. « Je l’admire fort peu » écrit-il à Gide en janvier 1922, (1) quelques mois seulement avant sa mort, ce qui ne l’empêche pas de reprocher sa dureté à l’auteur d’In Memoriam : « J’ai trouvé que vous parliez sur un ton bien dédaigneux à Wilde […] Je ne comprends pas les réticences et les rudesses en parlant à un malheureux ».

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