Il s'appelait " Désiré ", il était cet enfant attendu, donc condamné à réussir et à satisfaire l'objectif parental !
Ne pas mettre un prénom , un nom sur un désir qui n'est souvent que l'expression , le fruit d'une fugitive pulsion !
On dit que la qualité d'une montre est définie par son mouvement , je pense que ce qui peut définir l'homme c'est cette horloge qui l'anime , donc ce mouvement que déclenche le désir et qui définit l'individu.
Et si nous fêtions l'arrivée du printemps en poésie ?
Cette année, c'est le thème du désir qui a été choisi pour le lancement du Printemps des poètes.
Les Rendez-vous littéraires s'associent à leur façon à cette édition pour au moins deux bonnes raisons :
1/ C’était, c'est, le sujet proposé pour le prochain Café-Philo (date encore inconnue ce jour) et dont voici le questionnement : Faut-il libérer le désir ou se libérer du désir ?
2/ Côtoyer la poésie par les temps qui courent, nous est un doux luxe que chacun peut s'offrir impunément. Lire mais aussi écrire autour de ce thème vous plairait-il ? Nous n'attendons que cela de votre part : n'hésitez pas à envoyer sur le site des vers de votre composition, une simple ligne peut suffire ! Ceux et Celles qui avaient fait le voyage à Saint-Cirq la Popie se souviendront de cette magnifique phrase d'André Breton : J'ai cessé de désirer ailleurs, en découvrant la maison qu'il allait baptiser "La Rose impossible".
Enfin, sur l'affiche du Printemps des poètes figurent quelques vers du grand Fernando Pessoa : ( pour les curieux, voir ci-dessous la transcription complète dans les deux langues de cette ode mélancolique ).
Que inquietação profunda, que desejo de outras coisas....