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Café-philo sur le thème de "L'Argent", le 23 novembre

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Deux membres du Conseil d'Administration des Rendez-vous littéraires ont animé jeudi 23 novembre au Ciel de Royan, un café-philo sur un thème passionnant qui intéresse tout le monde finalement, l'argent.

Danièle Leblanc a traité l'argent dans la littérature. Jacques Eskenazi a lui choisi les aspects philosophiques de ce thème.

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Rendez-vous littéraires de novembre, deux thèmes et deux ambiances contrastées

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Deux rencontres totalement différentes en ce mois de novembre aux Rendez-vous littéraires...

Mardi 7, les comédiens Dominique Courait et Marie-Hélène Lelièvre ont proposé une lecture synthétisée du roman "Aziyadé" de Pierre Loti, le séducteur-aventurier qui a décrit longuement ses amours interdites sur les rives du Bosphore, avec une jeune femme dans un harem, donnant ainsi le sujet de son premier roman en 1879.

Mardi 14, grâce à deux bandes dessinées réalisées par Patrick Giro et Marie Avril, on aborda l'Histoire de notre ville et de sa région, à travers le courage des navigateurs du 17ème siècle partis à la découverte de nouvelles contrées qui allaient devenir l'Acadie et le Québec. Courage aussi des résistants et des Royannais bombardés à deux reprises en 1945 et de tous ceux qui ont contribué à la reconstruction de notre ville "brisée, martyrisée, mais enfin libérée"...

Lecture musicale de "Aziyadé" de Loti

Présentation de leurs BD par P. Giro et M. Avril

L'Histoire de Royan en bandes dessinées, mardi 14 novembre 2023

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Une façon originale d'approcher le passé de Royan et de notre région : la bande dessinée... A travers leurs deux albums " En route pour la Nouvelle France " et " L'Histoire de Royan ", Patrick Giro (pour les dessins) et Marie Avril (pour la mise en couleurs), viendront présenter aux habitués des Rendez-vous Littéraires les faits marquants de mille ans de notre Histoire.

Aux côtés du Royannais Pierre Du Gua de Mons, nommé en 1603 par le roi Henri IV "lieutenant général en Amérique septentrionale", nous imaginerons ce que fut la découverte de l'Acadie et la création du Québec avec son fidèle bras droit Samuel Champlain.

Quant à Royan, nous en apprendrons encore sur son passé mouvementé, des guerres de religion aux temps glorieux des bains de mer qui feront connaître notre ville dans tout le pays et au-delà. Sans oublier bien sûr la période terrible de l'Occupation en 1940 et l'horreur des deux bombardements de 1945 détruisant 85% de la ville, suivis par une reconstruction exemplaire qui a fait l'originalité de notre cité "à la brésilienne".

Mardi 14 novembre à 18h15, Maison des Associations, 61bis rue P. Doumer

Gratuit pour les adhérents, 5€ pour les non-adhérents

Aziyadé de Pierre Loti, lecture-spectacle mardi 7 novembre

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Pierre Loti (de son nom de naissance Julien Viaud, né à Rochefort en 1850, mort en 1923 à Hendaye, enterré sur l'Ile d'Oléron, élu à l'Académie Française en 1891) était passionné par les contrées lointaines et en particulier la Turquie et Constantinople, autrefois Byzance, aujourd'hui Istanbul depuis 1930.

Dans cette ville aux multiples visages au carrefour de l'Occident et de l'Orient, Loti, officier de marine, fait la rencontre d'une jeune femme dans un harem, Aziyadé, mystérieuse et sensuelle odalisque, dont il tombe amoureux. La belle orientale a donné son nom en 1879 au premier roman de Loti, suivi de biens d'autres oeuvres ("Pêcheurs d'Islande" et "Ramuntcho" étant les plus connues).

Dominique Courait et Marie-Hélène Lelièvre de la compagnie "Mille et une vagues" créée en 1994 dans notre région, viendront mardi 7 novembre proposer aux spectateurs des Rendez-vous littéraires de Royan, une interprétation poétique et musicale de "Aziyadé".

Sainte Thérèse d'Avila : quelle vie !

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C'est Annie Birkemeier, ancien professeur d'espagnol et adhérente depuis leur création des « Rendez-vous littéraires de Royan » qui fit mardi 10 octobre un exposé très riche et documenté sur la vie étonnante de Thérèse d'Avila. Celle-ci a laissé une œuvre littéraire et spirituelle immense. Elle est la sainte patronne de l'Espagne et des écrivains espagnols.

Fille du juif converti (converso = cristiano nuevo) Don Alonso de Cepeda et de sa seconde épouse Doña Beatriz de Ahumada, Teresa (née en 1515) passe son enfance et sa prime jeunesse au sein d’une famille nombreuse et privilégiée. Enfant exaltée, elle décide d’entreprendre une croisade contre les infidèles et fugue avec son frère Rodrigo. Les deux candidats au martyre furent heureusement rapidement rapatriés chez eux par un oncle rencontré en chemin. La jeune fille grandissant en intelligence et en beauté fut envoyée au couvent par un père soucieux de sa réputation. Thérèse, dans un premier temps désespérée, trouva du charme à la vie calme du couvent, au point de décider contre l’avis de son père d’y retourner alors que celui-ci l’avait retirée pour raison de santé. D’ailleurs, Thérèse, récupérée d’un coma de quatre jours, fut, sa vie durant, prisonnière d’un corps malade qu’elle mit son énergie à dompter.

Sa recherche de l’amour du divin fut récompensée par des expériences mystiques qu’elle relate du mieux qu’elle peut, visions, ravissements et extases qu’elle accepta après les avoir tenues pour suspectes, suivant en cela l’influence de ses directeurs de conscience successifs. C’est alors qu’elle entreprit de parcourir sans relâche le pays pour fonder dix-sept couvents de Carmélites déchaussées, renouant ainsi, contre vents et marées (victime de moqueries, diffamations, malveillance), avec la règle oubliée du Carmel primitif : la prière, la pauvreté, l’obéissance et encore la prière.

Elle fut érigée en docteur de la foi (en 1970 par Paul VI), béatifiée (en 1614 par Paul V), canonisée (en 1622 par Grégoire XV) du fait de ses écrits et de l’amour de Dieu dont elle a donné inlassablement l’exemple. Comme il fallait bien exciper d’un miracle à son actif, on a exhumé le cas d’un petit neveu qu’elle aurait sauvé de la mort par la prière, alors qu’un mur s’était écroulé sur lui... Mais le vrai miracle de Thérèse, c’est Thérèse elle-même, sa vie, son œuvre, son influence !

Elle mourut épuisée, mais en odeur de sainteté (au propre comme au figuré) à Alba de Tormes, le fief des ducs d’Albe, en 1582.

Annie Birkemeier